Fondée par d'anciens élèves du conservatoire du 18ème arrondissement, Le Bouc sur le Toit est née en 2004 avec le spectacle Casanova dans la Métamorphose Galante. D'emblée, la création de ce livret d'opéra inédit de Guillaume Apollinaire a amené le collectif à s'ouvrir à d'autres collaborateurs, notamment musiciens.

La réflexion entamée avec Le Projet concret. (2007-2010, Avignon off, Théâtre de l'Opprimé, Confluences) sur le nationalisme et la rhétorique politique nous a beaucoup marqués. Il nous tenait à coeur de la poursuivre à l’échelle européenne, tout en la confrontant à d’autres enjeux esthétiques. C'est ainsi qu'est né le projet Henry 5 – here & there, o'er times, un projet européen de création autant qu'un laboratoire de recherche ouvert dont les temps forts se sont tenus à l'hiver 2012, à la Derry Playhouse (Irlande du Nord) puis à l'Avant-Rue (Paris 17ème).

Le projet Les putains se perdent à être peintes est un cycle de trois formes brèves et pluridisciplinaires, écrites par trois auteures issues du cursus d'écriture dramatique de l'ENSATT. La création des deux premiers opus, Noces de Laura Tirandaz et Sei de Caroline Dumas a eu lieu en avril 2014 au Tricycle à Grenoble. Le travail de recherche se poursuit sur la pièce pour marionnettes Tentative de saisine d'une amazone un peu vulgaire (résidences passées au Tricycle et au Théâtre aux Mains Nues).

En 2016-2017, nous mènerons deux projets en parallèle, l'un, Le Pays de rien de Nathalie Papin, à destination du jeune public, mis en scène par la marionnettiste Gabriela Aranguiz (actuellement en résidence à la Ferme Godier) et l'autre, L'apathie pour débutants de Jonas Hassen Khemiri, par Virginie Berthier.

Par ailleurs, depuis 2011, le Bouc sur le Toit a en charge plusieurs ateliers artistiques et d'insertion et est associée à l'Ecole des Arts d’Évry, dispositif de sensibilisation aux arts destiné aux enfants de 9 à 12 ans.